Égouts, puits, cuves, galeries techniques, fosses, tunnels, silos… ces espaces peuvent présenter des dangers graves pour les personnes qui doivent y intervenir ou y transiter. Clos ou seulement partiellement ouverts, exigus, d’accès difficile, contenant des gaz toxiques et/ou inflammables, etc.
Ils doivent faire l’objet de dispositions spécifiques pour la santé et la sécurité au travail.
Chefs d’entreprises, chargés de sécurité, intervenants, ne laissez jamais commencer un travail avant d’avoir complètement fait remplir, puis signer le permis de travail en espace confiné correspondant. Établi pour chaque travail exécuté par le personnel de l’entreprise ou par un sous-traitant, que les tâches soient de longue ou de courte durée, il permet de prévenir les risques et de vérifier les dispositions prises pour la sécurité de l’opération.
Il est nécessaire de procéder à une analyse du risque rigoureuse qui a pour premier objectif de fournir tous les éléments de décision nécessaires pour confirmer l’intervention puis d’en définir les conditions de sécurité.
Obligatoire dans le cadre de la protection des travailleurs, le permis de travail en espace confiné ne se substitue en aucun cas aux autres formulaires comme le plan de prévention, le permis de feu, le permis de travail en zone Atex ou le permis de fouille mais vient les compléter.
Le modèle CNPP propose cinq points essentiels à renseigner :
– la description du travail à exécuter et de l’espace confiné ;
– les risques identifiés suite à la visite du lieu d’intervention ;
– les actions de prévention et de protection ;
– les mesures de contrôle d’atmosphère ;
– l’identification du donneur d’ordre et des intervenants, ainsi que leurs signatures, qui les engagent à respecter ou à faire respecter les mesures de sécurité définies.
Ce bloc comprend 25 formulaires en duplicata autocopiants.
Il est complémentaire au Guide du travail en espaces confinés.