Sécuriser les travaux par point chaud et savoir rédiger le permis de feu
Des petites étincelles peuvent causer de grandes catastrophes. Près de 30 % des incendies ont pour origine des travaux dits par points chauds, réalisés lors d’opérations de maintenance ou de rénovation. Soudure, découpage de métaux ou décapage de peinture, tous ont la particularité d’utiliser une flamme ou un arc électrique, avec des températures supérieures à 1 000 °C. Une projection d’étincelles ou des gouttelettes incandescentes peuvent alors enflammer des matières combustibles, parfois jusqu’à plus de 10 m, se perdre dans un trou, un faux-plafond.
L’atout majeur de la sécurité des travaux par point chaud, c’est le permis de feu. Il permet une réflexion sur les dangers potentiels de l’environnement de travail et la mise en place d’actions de prévention. Devenu incontournable, sa rédaction ne doit pourtant pas se résumer à une simple formalité ni conduire à un faux sentiment de sécurité. Souvent mal utilisé, la mise en application concrète et opérationnelle de celui-ci soulève en effet de nombreuses interrogations : Quels travaux nécessitent la rédaction d’un permis de feu ? Est-il obligatoire ? Qui le rédige ? Qui le signe ? Comment réaliser l’analyse des risques ? Combien de temps est-il valable ?
Cet ouvrage est un guide de rédaction du permis de feu à l’attention de ses utilisateurs. La procédure de permis de feu est détaillée par étapes (avant, pendant et après les travaux), avec des solutions opérationnelles telles qu’une grille d’analyse des risques, des exemples de mesures de prévention ou de surveillance, des exigences de compétence des différents acteurs. Et parce que le permis de feu engage ceux qui le signent, l’ouvrage rappelle également le cadre juridique de la responsabilité et les conditions de la délégation de pouvoirs. L'édition 2019 du guide, c'est aussi une mise à jour réglementaire, de nouveaux retours d'expérience.